29 octobre 1882 : Hyppolite-Jean Giraudoux naît à Bellac (Haute-Vienne)
« Ma ville natale est Bellac, Haute-Vienne. Je ne m’excuserai pas d’y être né. » Littérature
Enfance et adolescence (1882-1900)
1887-1893 : École communale à Bessines (Haute-Vienne), puis Pellevoisin (Indre).
1893-1900 : Interne au lycée de Châteauroux ; ses parents s’installent à Cérilly (Allier).
Les années d’études (1900-1906)
1900-1902 : Prépare le concours d’entrée à l’École normale supérieure, au lycée Lakanal, à Sceaux.
1902-1903 : Service militaire à Clermont-Ferrand et au camp de la Valbonne.
1903-1906 : École normale supérieure rue d’Ulm.
1905-1906 : Plusieurs mois à Munich grâce à une bourse dans de cadre de ses études.
1906 : Obtient son diplôme supérieur de langues et littératures vivantes (allemand)
1907-1908 : Plusieurs mois à Harvard grâce à la Bourse Hyde.
Début d’une double carrière : diplomate et écrivain (1907-1914)
1907 : Entre à la rédaction du Matin.
1909 : Rencontre Bernard Grasset qui publie son premier recueil : Provinciales.
1910 : Admis au « petit concours » des Ambassades.
1910-1912 : Vit une passion malheureuse pour Lilita Abreu.
1911 : Écrit L’École des indifférents.
1914 : Écrit la première version de Simon le pathétique.
L’expérience de la guerre (1914-1918)
1er août 1914 : Mobilisé à Roanne, dans le 298ème Régiment d’infanterie, régiment de réservistes (campagne d’Alsace). Grade de Sergent.
28 août : Son régiment va vers la Somme, et la bataille de la Marne (10 septembre)
14-16 septembre : Combats à Vingré (Aisne). Le 16, Giraudoux est blessé à l’aine et à la jambe.
20 décembre : Retour à la caserne de Roanne après deux mois d’hospitalisations. Instructeur des « bleus ».
15 mai 1915 : Départ pour les Dardanelles.
1er juin : Nommé sous-lieutenant.
21 juin : Blessé, il est rapatrié à Toulon le 30 juin. Hospitalisation jusqu’à début septembre.
31 août : Décoré de la Légion d’honneur.
1916: Retour d’Alsace, août 14, Paris, Émile-Paul frères.
août-novembre 1916 : Fait partie de la mission anglo-française au Portugal.
1917 : Mission aux États-Unis (Boston, Cambridge).
1917 : Lectures pour une ombre, Paris, Émile-Paul frères.
1918 : Amica America, Paris, Émile-Paul frères.
Retour à la vie d’écrivain diplomate (1919-1926)
Démobilisé, il est affecté au « Service des Œuvres françaises
à l’étranger », puis devient le chef du service de presse et d’information (1924-1926).
1920 : Adorable Clio, Paris, Émile-Paul frères.
1921 : Épouse Suzanne Boland, dont il a eu un fils,
Jean-Pierre, en 1919.
Premiers succès romanesques : 1921 : Suzanne et le Pacifique
1922 : Siegfried et le Limousin
1921 : Juliette au pays des hommes
1926 : Bella
Entre théâtre, roman et conférences (1927-1933)
1927 : Rencontre Louis Jouvet qui mettra en scène la plupart de ses pièces.
Priorité au théâtre :
1928 : Siegfried
1929 : Amphitryon 38
1933 : Judith
1933 : Intermezzo
Mais aussi des Romans : 1927 : Églantine
1930 : Aventures de Jérôme Bardini
Conférences sur le théâtre à l’université des Annales.
Intérêt pour l’urbanisme à partir de 1928.
Les années de voyages (1934-1939)
1934 : Nommé Inspecteur général des postes diplomatiques et consulaires. Il entreprend des tournées d’inspection qui le conduisent au Moyen-Orient (Turquie, Syrie), en Égypte, dans les pays baltes, en Amérique centrale et du Nord, en Polynésie.
Théâtre : 1935 : La guerre de Troie n’aura pas lieu
1935 : Supplément au voyage de Cook
1937 : Électre
1937 : L’Impromptu de Paris
1938 : Cantique des cantiques
Romans :
1934 : Combat avec l’ange
1939 : Choix des élues
Conférences sur la femme, puis sur La Fontaine à l’université des Annales.
Les dernières années sur fond de conflit (1939-1944)
29 juillet 1939 : Nommé Commissaire général à l’Information.
3 septembre : Déclaration de guerre
janvier 1941 : Il est mis à la retraite.
Cinéma : Scénariste et dialoguiste de :
La Duchesse de Langeais (1942)
Les Anges du péché (1944)
Théâtre : 1939 : Ondine
1943 : Sodome et Gomorrhe
La Folle de Chaillot (1ère représentation : 1945), Pour Lucrèce (1ère représentation : 1953), jouées après sa mort.
Décès à Paris le 31 janvier 1944
« Nous vîmes cet ami léger, rapide, aimant la parole, flotter en silence sur le fleuve des morts ».
Jean Cocteau